Les impacts de ces armes sur l'environnement.
Ces armes biologiques et chimiques, par leur nocivité, ont également de considérables impacts humains et environnementaux :
Les endroits dans lesquels ces agents sont utilisés sont le plus souvent des champs de bataille tels que des forêts, des champs, des villages ou autre zone peuplée et sont donc contaminés.
Les substances toxiques se dégradent très difficilement et une quantité incalculable a été coulée pendant les guerres pour se débarrasser des stocks : beaucoup, tels que l'ypérite ne s’hydrolysent pas (ne se dissolvent pas dans l’eau), ce qui conduit à la pollution des lacs, mers, nappes phréatiques et donc à l'intoxication des animaux aquatiques puis des hommes, maillon final de la chaîne alimentaire, qui peuvent repêcher des caisses entières sans savoir ce qu’elles peuvent contenir…
Ainsi, la Fosse de Beaufort (Beaufort’s Dyke) est connue pour être l'un des plus grands sites sous-marins ayant été utilisés en Europe comme décharge pour des munitions (conventionnelles et chimiques) « excédentaires » et matériels de guerre (sous-marins U-Boats allemands notamment) tel que du sarin pour le cas de la France, mais aussi de l’ypérite, du napalm, etc. Elle a aussi reçu des déchets radioactifs.
Sur les anciens champs de bataille, on peut encore retrouver des obus, des restes de munitions intacts, qui peuvent encore être déclencher et provoquer la mort de leur découvreur…Chaque année, ces armes, même restées sous terre pendant plus de 90 années, font de nouvelles victimes. La corrosion rend les caisses de protection plus sensibles et peuvent présenter des fuites toxiques imperceptibles qui peuvent se révéler mortelles.
Également, les agents biologiques, incontrôlables, peuvent provoquer des épidémies, voire des pandémies, se propager pour contaminer et détruire des écosystèmes entiers et avoir des conséquences terribles sur des populations, des sociétés entières...
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